2 mai-1 juil. 2023 Paris (France)

Axe 1. Sujets proposés par la BnF > Histoire de la BnF et de ses collections

Cf. aussi les thèmes : Histoire des sciences ; Histoire sociale, linguistique ; Humanités numériques

 

Histoire des collections de monnaies

  • Monnaies antiques et médiévales d’Afrique du Nord à la BnF

Les collections de monnaies africaines de la BnF naissent au XVIIe siècle et n’ont cessé de s’enrichir par des achats et des legs contenant probablement des trésors monétaires. Elles dépassent aujourd’hui les 1 500 monnaies : 540 monnaies de Maurétanie, 366 monnaies numides, 772 monnaies de Zeugitane, les monnaies romaines issues de l’atelier Carthage et 188 monnaies vandales émises à Carthage. Néanmoins, la localisation précise du lieu de découverte de la plupart d’entre elles reste incertaine, les inventaires ne s’intéressant généralement pas à ce type d’information. En revanche, trésors et sites fouillés sont évoqués dans les archives. Leur examen permettrait donc de reconstituer certains trésors et de proposer des provenances plus précises.

La collection comprend aussi une trentaine de trésors monétaires découverts en Afrique du Nord et conservés à la BnF, dont un legs important au XXe siècle de Pierre Salama, historien et archéologue spécialiste de l’Afrique romaine. Ces trésors comptent 8 560 monnaies romaines, vandales et numides. Ils sont généralement signalés dans des publications, mais peu sont étudiés. De plus, les archives de Pierre Salama conservées à l’INHA n’ont jamais fait l’objet d’une étude en relation avec les collections qu’il a léguées à la BnF et contiennent une mine d’informations à explorer.

Ces problématiques s’inscrivent dans un renouveau de l’étude du monnayage d’Afrique du Nord, marqué notamment par le projet MONOM-La monnaie dans l'Occident méditerranéen. En s’appuyant sur les registres, les archives et les inventaires, il s’agit de faire ressortir la généalogie de la collection et de mieux comprendre la répartition des monnaies sur le territoire africain, leurs usages et leurs relations avec l’histoire antique et médiévale de la région.

Source : registres, archives et monnaies puniques, romaines, provinciales, grecques, numides, vandales et byzantines de la BnF ; archives de l’INHA.

Pistes de recherches : histoire des collections, histoire de la numismatique et contextualisation, histoire économique et politique de l’Afrique du Nord.

Contacts :

Frédérique Duyrat, directrice du département des Monnaies, médailles et antiques

01 53 79 81 29, frederique.duyrat@bnf.fr

Référent scientifique : Ludovic Trommenschlager, chef de projet Trouvailles monétaires

01 53 79 87 24, ludovic.trommenschlager@bnf.fr

  • La collection de monnaies grecques de Joseph Pellerin (1684-1782)

Joseph Pellerin rassembla tout au long de sa vie une collection considérable de monnaies grecques, sans doute la plus importante du XVIIIe s. Sa position éminente au sein du ministère de la Marine entre 1706 et 1745 lui permit de profiter de multiples opportunités pour acquérir des monnaies antiques venues des pourtours de la Méditerranée et du Proche-Orient. Une fois retiré des affaires, Pellerin entreprit d’étudier et de publier sa collection. Pas moins de 10 volumes parurent entre 1762 et 1778. Ces ouvrages marquèrent durablement la discipline numismatique, avec par exemple la toute première étude scientifique d’un trésor monétaire, découvert à Lattakié (Syrie) en 1759. En 1776, le collectionneur se résigna à vendre sa collection. L’abbé Barthélemy, alors garde du Cabinet du roi, put obtenir des crédits exceptionnels pour l’achat de cet ensemble de 32 499 monnaies. Cette acquisition représente aujourd’hui encore environ un quart du fonds des monnaies grecques, propulsant à l’époque la collection au tout premier rang mondial. Elle est documentée par les publications de Joseph Pellerin et le fonds d’archives anciennes du département.

Volumétrie : 32 499 monnaies grecques ; publications de Pellerin ; fonds d’archives de la BnF (MMA, MSS, ARCH), du ministère de la Marine, etc.

Pistes de recherche : de par son ampleur, la collection Pellerin, jusqu’à présent à peine étudiée, constitue un objet de recherche prometteur. La plupart des monnaies ont été versées dans la collection sans signe distinctif. Leur identification devrait être partiellement possible grâce aux publications de Pellerin et aux inventaires manuscrits établis à l’occasion du transfert des pièces. Les monnaies en métaux précieux proviennent généralement de trésors qui peuvent être identifiés par l’étude des archives et des publications accompagnant la collection.

Le processus de formation de la collection est actuellement mal connu. Les registres et procès-verbaux, la correspondance, les publications de l’époque devraient éclairer ce processus et mettre en évidence le réseau savant qui permit la constitution de cet ensemble exceptionnel.

Un tel projet s’inscrit dans le mouvement d’étude de l’histoire des collections, porté pour la numismatique notamment par la mise en ligne à la fois des collections et des documents s’y référant (programmes de numérisations des monnaies et des archives de la BnF, projet Fontes Inediti Numismaticae Antiquae, etc.).

Contacts :

Frédérique Duyrat, directeur du département des Monnaies, médailles et antiques

01 53 79 81 29, frederique.duyrat@bnf.fr

Référent scientifique : Julien Olivier, chargé de la collection des monnaies grecques

01 53 79 84 21, julien.olivier@bnf.fr

 

Histoire de la constitution des collections du département des Manuscrits

  • La constitution au XIXe des collections de manuscrits orientaux

Les débuts des collections orientales remontent au règne de François Ier (1515-1547). Les principaux enrichissements datent du règne de Louis XIV et des confiscations révolutionnaires. Tout au long du XIXe siècle, les accroissements restent importants, s'effectuant par achat de collections ou de parties de collections auprès de particuliers, ou par l'intermédiaire de libraires, tel Benjamin Duprat. Parmi les plus remarquables, on peut citer l'achat en 1833 de la collection de manuscrits arabes, persans, turcs, coptes... que Jean-Louis Asselin de Cherville (1772-1822) avait formée au Caire alors qu'il était vice-consul ; ou encore, entre 1840 et 1848, l'acquisition de plusieurs milliers de volumes chinois, japonais ou mandchous issus des collections de Jules Klaproth (1783-1835), mais surtout de celles de Stanislas Julien (1797-1873), membre de l'Institut, professeur au Collège de France, nommé conservateur adjoint au département des Manuscrits en 1840 où il sera chargé jusqu'à sa mort du catalogue et de la conservation du fonds chinois.

Deux acquisitions exceptionnelles marquent la fin du XIXe siècle : la collection de manuscrits mexicains de Joseph-Marie Aubin et celle de manuscrits turcs, arabes et persans de Charles Schefer, diplomate à Istanbul. L'acquisition la plus extraordinaire reste cependant, en 1910, celle des documents rapportés par Paul Pelliot.

L’histoire moderne et contemporaine de ces collections et enrichissements est encore à écrire.

Volumétrie : variable suivant le fonds qui sera étudié

Pistes de recherches : histoire du livre et de l’écriture, histoire des bibliothèques, histoires des collections et des collectionneurs, histoire de la sinologie, histoire de l’orientalisme

  • L’enrichissement des collections de manuscrits médiévaux de 1873 à 1914

La seconde moitié du XIXe siècle et le début du XXe siècle constituent une période faste pour les entrées de manuscrits médiévaux au département des Manuscrits, qu’il s’agisse des fonds des abbayes de Silos et de Cluny, de la collection Ashburnham ou des manuscrits de la collection Phillipps, pour n’en citer que quelques-uns. Nombre de ces enrichissements ont bénéficié de l’activité de Léopold Delisle, bibliothécaire puis administrateur général de la Bibliothèque nationale. Si les sources sur ces entrées sont abondantes (fonds des archives modernes, registres d’entrées, ouvrage Le Cabinet des manuscrits de Léopold Delisle, catalogues des nouvelles acquisitions, etc.), ces enrichissements sont paradoxalement moins connus et étudiés que ceux des périodes révolutionnaires et napoléoniennes, car leur histoire est moins spectaculaire. Leur exploitation permettrait d’établir les modalités de constitutions de ces collections et de suivre les tendances du marché des manuscrits et de l’art, ainsi que l’histoire du goût dans le domaine des manuscrits enluminés. Retracer les entrées de manuscrits médiévaux permet également d’observer les relations que la Bibliothèque nationale entretenait avec les libraires et les collectionneurs de l’époque, ainsi qu’avec le monde savant.

Sources : archives conservées au département des Manuscrits et sur François-Mitterrand, catalogues des nouvelles acquisitions, registres d’entrées, catalogues de libraires, catalogues de ventes.

Pistes  de recherche : histoire des collections, histoire du marché de l’art, histoire du goût, histoire des manuscrits.

  • les relations entre la Bibliothèque et les libraires ;
  • les grands collectionneurs de la seconde moitié du XIXe siècle ;
  • la Bibliothèque et les réseaux savants ;
  • la vogue des manuscrits enluminés et le goût pour le Moyen Âge au XIXe siècle ;
  • le financement des acquisitions à titre onéreux ;
  • la valorisation des acquisitions récentes (catalogage, publications,  expositions).

Contact :

Isabelle le Masne de Chermont, directrice du département des Manuscrits

01 53 79 83 22, isabelle.le-masne-de-chermont@bnf.fr

  • L’enrichissement des collections de manuscrits modernes de 1881 à 1914

« Je donne à la Bibliothèque nationale de Paris qui sera un jour la Bibliothèques nationale des états unis d’Europe, tout ce qui sera trouvé écrit et dessinée par moi ». Ces dispositions testamentaires rédigées par Victor Hugo en 1881 constituent une étape décisive de la prise en compte des manuscrits des auteurs contemporains dans le développement des collections du département des Manuscrits. Les sources sur ces entrées sont abondantes (fonds des archives modernes, registres d’entrées, catalogues des nouvelles acquisitions) et leur exploitation permet de comprendre l’évolution de l’intérêt porté aux archives d’auteurs, et tout particulièrement aux manuscrits autographes et aux correspondances. Étudier les modalités de constitution et de développement de fonds d’auteurs permet également d’observer les relations que la  Bibliothèque nationale entretenait avec les écrivains, les libraires et les collectionneurs de l’époque, alors même qu’un marché des manuscrits autographes était en cours de construction.

Sources : archives conservées au département des Manuscrits et sur François-Mitterrand, catalogues des nouvelles acquisitions, registres d’entrées, catalogues de libraires, catalogues de ventes.

Pistes de recherche : histoire des collections, histoire du marché de l’art, histoire de la littérature, histoire des manuscrits.

  • les relations entre la Bibliothèque et les auteurs ;
  • les relations entre la Bibliothèque et les familles des auteurs ;
  • les grands collectionneurs de la seconde moitié du XIXe siècle ;
  • la construction d’un marché des manuscrits autographes ;
  • la valorisation des acquisitions récentes (catalogage, publications, expositions).

Contact :

Isabelle le Masne de Chermont, directrice du département des Manuscrits

01 53 79 83 22, isabelle.le-masne-de-chermont@bnf.fr

 

Histoire de la constitution des collections de bandes dessinées à la BnF

Les collections de bandes dessinées conservées à la BnF depuis les origines du genre constituent la plus volumineuse collection de bande dessinée de France. Du fait de leurs différents modes d’entrée selon les périodes historiques, elles sont disséminées dans différents départements : département Littérature et art pour les bandes dessinées entrées par dépôt légal à partir de 1994, Réserve des livres rares pour des planches issues de legs et de dons, département des Estampes et de la photographie pour les premières formes de bandes dessinées à partir du XIXe siècle, département Droit, économie, politique pour les périodiques comportant des bandes dessinées, Centre national de la littérature pour la jeunesse (intégré à la BnF en 2008) pour des collections spécifiques, en particulier internationales (albums franco-belge, mangas, comics – dont un fonds Marvel en langue originale).

Ces fonds, qui vont du XIXe siècle aux formes les plus contemporaines (mangas, romans graphiques), sont difficiles à quantifier. Il conviendrait de brosser un tableau historique et d’établir une carte de ces fonds afin de guider les lecteurs dans leur consultation. Ce travail de recherche aurait pour but de mieux cerner l’histoire de la réception patrimoniale de la bande dessinée en France. Quelle part le dépôt légal couvre-t-il au sein de la production française ? Quelles sont les collections qui sont entrées à la BnF en dehors du dépôt légal ? Cette recherche pourrait donner lieu au développement d’outils permettant de s’orienter dans ces fonds (mémo, guide de recherche, carte interactive, bande dessinée…). Ce tableau et cette carte seraient un apport majeur pour l'histoire de la réception de la bande dessinée en France, éclairant des aspects importants de sa lente et complexe patrimonialisation.

Contact :

Isabelle Le Pape, cheffe du service Art, département Littérature et art, coordinatrice BD à la BnF

01 53 79 56 35, isabelle.le-pape@bnf.fr

 

Un bibliothécaire historien : Charles de La Roncière (1860-1947)

En décembre 2008, les petits-enfants de Charles de La Roncière ont fait don des archives de leur grand-père à la BnF. Né en 1870 à Nantes (Loire-Atlantique) et décédé en 1941 à Gourin (Morbihan), Charles de La Roncière est l'auteur en 1892 d'une thèse de l’École des chartes sur la Marine française sous Louis XI. Après un séjour à l’École française de Rome, il entre au département des Manuscrits de la Bibliothèque nationale en 1894 puis à la section de géographie du département des Imprimés en 1910. Il est également membre de l’Académie de marine à partir de 1921, membre de la section de géographie du comité des travaux historiques et scientifique et vice-président de la société d’histoire des colonies françaises et membre de la société de géographie. Enfin, il est l’auteur de nombreux articles et ouvrages relatifs à l’histoire de la géographie, de la marine, des explorations et de l’histoire coloniale. Il publie entre 1899 et 1932 une Histoire de la marine française des origines à 1715 qui contribue au renouveau de ce domaine de recherche.

Sources : fonds privé Charles de la Roncière (2008/150)

Volumétrie : 0,65 mètre linéaire

Pistes de recherche :

  • édition du fonds ou de parties du fonds
  • étude biographique afin de retracer des parcours de bibliothécaires, d’étudier la place de la géographie au sein de la Bibliothèque nationale et de comprendre le milieu intellectuel dans lequel les activités de Charles de La Roncière s’exerçaient
  • reclassement et mise à jour des descriptions, le cas échéant, de ce fonds

Contact :

Anne Leblay-Kinoshita, cheffe de la mission pour la gestion de la production documentaire et des archives.

anne.leblay-kinoshita@bnf.fr

 

L’histoire méconnue du Centre de documentation d’Armand Boutillier du Retail

En 1925, Armand Boutillier du Retail (1882-1943) crée une bibliothèque d’information économique et technique internationale pour les ministères du commerce et du travail. La bibliothèque ouvre au public en 1932 et intègre en 1938, sous le nom de « Centre de documentation », la réunion des bibliothèques nationales. Ce centre emploiera pendant l’Occupation jusqu’à 400 collaborateurs. Le centre est supprimé en 1945 et ses collections dispersées. Les différents départements de la Bibliothèque récupèrent les ouvrages qui complètent leurs collections ainsi que les dossiers biographiques, le reste étant dispersé entre la bibliothèque administrative de la ville de Paris, le centre national du Commerce extérieur et les Archives nationales.

L’objectif du centre était de constituer des dossiers documentaires, sur des thèmes multiples (il a existé jusqu’à dix services différents) mais également de produire des outils pour faciliter les recherches biographiques. Ses « fichiers biographiques » sont d’ailleurs les plus connus. Conservés par le département de la Découverte des collections, ils sont décrits dans le catalogue général et une partie d’entre eux est désormais numérisée.

En 2020, la mission pour la gestion de la production documentaire et des archives a identifié, au sein des archives du secrétariat général, un ensemble d’archives produit par ce Centre de documentation quasiment inédit. Malgré quelques références bibliographiques et l’importance de ses collections, l’histoire du Centre de documentation est quasiment inconnue.

Sources : archives du Centre de documentation (BnF, A41) et archives administratives de la BnF conservées à la mission pour la gestion de la production documentaire et des archives ; archives ministérielles conservées aux Archives nationales (notamment F/12)

Volumétrie : les archives du centre elles-mêmes représentent environ 1,5 mètre linéaire.

Pistes de recherche :

  • histoire de la réception et de la diffusion de la documentation dans les bibliothèques, histoire des collections, histoire culturelle de la Seconde guerre mondiale ;
  • le reclassement des archives du centre de documentation pourra être envisagé en fonction du profil du chercheur.

Contact :

Anne Leblay-Kinoshita, cheffe de la mission pour la gestion de la production documentaire et des archives.

anne.leblay-kinoshita@bnf.fr

 

L’histoire du service slave de la Bibliothèque nationale

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, se met en place un service slave à la Bibliothèque nationale chargé du traitement des collections en langues « slaves » dans une acception large (russe, bulgare, tchèque, polonais, biélorusse, ukrainien, …) ou provenant de cette sphère culturelle (« polonica »). Ce service va développer des liens privilégiés avec des bibliothèques et institutions culturelles d’Europe centrale et orientale dans le contexte des échanges internationaux, mais également avec des bibliothèques en France, publiques ou privées, qui conservent des collections de la même sphère linguistique ou culturelle (par exemple à Paris, Bibliothèques ukrainienne ou polonaise, Bibliothèque de l'école des langues orientales). Si l’on sait que certaines personnalités, pour l’essentiel des femmes, ont participé à la constitution de ce service, telles que Sophie Laffite, Louise Rapacka ou Tatiana Ossorguine, on ignore les circonstances exactes de sa mise en place, l’ensemble des personnalités qui y ont œuvré, la durée exacte de son existence et comment progressivement le service va définir des méthodes de catalogage ou distinguer des langues les unes des autres (par exemple, à partir de 1959, le biélorusse et l’ukrainien).

Sources : archives du secrétariat général de la Bibliothèque (notamment rapports d’activité), archives du département des entrées étrangères, versements du service Littérature du monde (en particulier : 2019/038, 2021/022, 2021/026, 2021/027, 2021/031, 2021/032), dossiers de personnel, prévoir des collectes de témoignages

Volumétrie : les archives versées par le service Littérature du monde concernant ce secteur représentent 3,5 mètres linéaires.

Pistes de recherche :

  • histoire du service slave
  • prosopographie des personnels du service slave
  • histoire d’un secteur linguistique en particulier
  • histoire des échanges internationaux

Contact :

Anne Leblay-Kinoshita, cheffe de la mission pour la gestion de la production documentaire et des archives.

anne.leblay-kinoshita@bnf.fr

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